L’air comprimé est une importante source d’énergie utilisée pour de nombreuses applications et procédés. Pour assurer son utilisation optimale, ce gaz (air) doit être traité afin d’en retirer tous les condensats. Ceci permet d’obtenir une bonne qualité d’air. Voici 5 solutions pour éliminer et traiter les condensats de façon efficace et sécuritaire, tout en assurant une qualité d’air propre et sec. Chacune de ces solutions fait partie du Groupe 1 – Traitement de l’air comprimé, de l’offre de produits Topring.
1. Les séparateurs d’eau
C’est la première étape pour éliminer les condensats à la sortie du compresseur. Les séparateurs d’eau utilisent la force centrifuge (effet vortex) pour extraire jusqu’à 99% de l’eau et des contaminants solides contenus dans l’air comprimé. Ils doivent être associés à d’autres solutions de traitement d’air comprimé, car l’air chaud introduit dans le système continuera à se refroidir et à condenser des gouttelettes d’eau.
2. Les filtres à air comprimé
Les filtres à air comprimé permettent d’obtenir la qualité d’air requise selon les besoins de chaque application. Ils jouent un rôle fort important, puisque certaines applications requièrent de l’air de très haute qualité. L’organisation internationale de la normalisation (ISO) a établi la norme 8573 sur la qualité de l’air afin de faciliter la sélection, la conception et l’évaluation des composants de traitement d’air. Les applications y sont catégorisées selon 5 classes de qualité. La norme ISO 8573.1:2010 identifie trois principaux types de contaminants dans un système d’air comprimé : les particules solides, l’eau et l’huile (sous forme d’aérosol et de vapeur). Elle fixe la concentration maximale permise pour chaque type de contaminant selon la classe de qualité. L’offre Topring répond aux 5 classes standards de qualité d’air selon ISO.
| Niveau 1 | Niveau 2 | Niveau 3 | Niveau 4 | Niveau 5 |
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| Air comprimé sans spécification | Air d’usine en général : outils à air (sablage au jet, meulage, etc.) | Instrument à air Peinture au pistolet et par procédé électrostatique Machines d’emballages |
Industrie alimentaire Industrie pharmaceutique Industrie chimique Laboratoires |
Industrie alimentaire (brasseries, laiteries) Industrie pharmaceutique Industrie chimique Laboratoires |
| ISO 8573.1 Classe 5.6.5 |
ISO 8573.1 Classe 3.6.4 |
ISO 8573.1 Classe 1.5.3 |
ISO 8573.1 Classe 1.4.1 |
ISO 8573.1 Classe 1.1.1 |
3. Les sécheurs d’air frigorifiques
Les sécheurs d’air frigorifiques permettent un séchage efficace de l’air comprimé. Ils abaissent le point de rosée de l’air jusqu’à trois degrés Celsius. Ainsi, les vapeurs d’eau présentes dans l’air comprimé sont refroidies pour être condensées en eau. Pour les applications qui nécessitent de l’air extrêmement sec, il est fortement recommandé d’installer un sécheur d’air régénératif pouvant abaisser le point de rosée jusqu’à -70 degrés Celsius.
4. Les purgeurs de condensats
Les purgeurs de condensats permettent de recueillir et éliminer l’eau qui s’accumule dans le réservoir du compresseur, le séparateur d’eau, les filtres, le sécheur d’air et les descentes du système de tuyauterie pour l’air comprimé (canalisations). Il existe 3 types de purgeurs :
Purgeur sans perte d’air
Un capteur déclenche la purge du condensat lorsque le condensat atteint un niveau prédéfini. Un purgeur sans perte d’air s’avère la solution la plus énergétique.
Purgeur programmable
Une minuterie à intervalle fixe ouvre la valve pour évacuer le condensat à une durée de purge précise.
Purgeur mécanique
Le condensat est recueilli dans un bol et un flotteur laisse échapper le condensat lorsqu’un certain volume est atteint.
5. Les séparateurs eau/huile
Les séparateurs eau/huile permettent d’isoler et de séparer l’huile présente dans les condensats pour en disposer de façon économique et respectueuse de l’environnement. Les purgeurs de condensats sont connectés au séparateur eau/huile. L’eau recueillie est traitée par un élément filtrant qui attire et retient les gouttelettes d’huile tout en repoussant l’eau. Ainsi, l’eau traitée contient une très faible concentration d’huile (5 mg/L) et peut être rejetée à l’égout en respectant les normes environnementales gouvernementales en vigueur (appliquées par les municipalités ou instances gouvernementales selon la province). Par conséquent, il est possible d’éviter d’accumuler chaque année des milliers de litres de condensats et de faire à l’externe un traitement coûteux.
